jeudi 6 novembre 2014

Corrigé DST n°1 théâtre








Surlignage vert : problème de méthode
Surlignage rose : problème de formulations

Orthographe

·      Quatre sans s
·      Parmi sans s
·      Malgré sans s
·      Champ sans s

·      Notamment : 1T 2M

·      Etre en train (en 2 mots) de faire quelque chose avec entrain (en 1 mot).

·      Malgré que


Question sur corpus

Méthode

·      Commencer par une accroche sur le thème commun, pas sur la présentation du corpus.

·      Pas de « texte 1 », « texte 2 »…

·      Pas de rappel des dates d’écriture des textes, surtout pour les comparer…

·      La question posée doit être reprise telle quelle dans votre introduction. Se demander « Comment les quatre document mettent-ils en scène le désespoir de l’homme confronté à sa propre mort », ce n’est pas la même chose que se demander « Pourquoi l’Homme est-il au désespoir face à la mort ? ».

·      Interpréter les textes, ne pas les étudier dans la précision de leurs procédés d’écriture (rôle du commentaire littéraire).

·      La photographie de la mise en scène n’est pas suffisamment, ou pas bien analysée.

Formulation :

·      Essayer de formuler de manière un peu… littéraire (éviter : « Ce texte nous précise que le roi a peur : « J’ai peur » (l.59) », « ce corpus dégage du désespoir », « Alexandre le Grand accepte son destin avec la première phrase du texte »…)

·      Il était inutile de dire que tous les hommes mourraient dans ces documents, c’est un fait posé d’emblée (ainsi, inutile de relever le champ lexical de la mort partout !) ; la question vous demandait de vous interroger sur l’attitude de ces hommes face à leur mort, et en particulier sur l’expression du désespoir !
Plus précisément, la question sur corpus ne vous demandait pas de vous interroger sur les points communs et les différences entre les documents.



Commentaire

Méthodo :

·      Etudier les didascalies.

·      Etudier les expressions importantes du texte. Ainsi, il était impossible de passer à côté d’une réflexion sur « l’impossible », terme essentiel, pivot du texte, et sur l’expression finale « Je suis encore vivant ! », alors même que Caligula se fait assassiner. (=> il fallait réfléchir à la conception de la philosophie de l’absurde, et à ce qu’elle implique sur le sens de la vie, et la recherche de l’impossible)

·      En règle générale, essayer de prendre de la hauteur sur le texte, de l’analyser et de l’interpréter (il faut réfléchir à ce que dit le texte, ne pas se contenter de le redire).

Formulations :

·      On parle de « lignes » dans tous les textes du corpus proposé ; pas un seul extrait n’était en vers (l’écriture théâtrale, à la différence de la poésie, ne suppose pas qu’il faille parler de vers) ; c’était éventuellement acceptable pour le monologue d’Alexandre le Grand, dont les fréquents passages à la lignes peuvent laisser imaginer qu’il s’agit d’un texte en vers libres.

·      Eviter les formulations trop simplistes (« Caligula le méchant », « un siècle marqué par les guerres et donc par la mort »,  « Camus, grand écrivain », etc.)

·      Question indirecte : pas d’inversion du pronom, pas de point d’interrogation.

·      Remplacer tous les « on a… » par « on relève… »

·      « De par » ? « Cela appuie » ?

Histoire littéraire :

·      Attention : Il s’agit ici d’un texte du XXe siècle, il n’était pas question de se demander si les règles classiques de bienséance étaient respectées au moment de la mort sur scène de Caligula !!! Camus n’est pas Molière.

·      Ne pas confondre théâtre de l’absurde et philosophie de l’absurde.




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